Programmation hiver-printemps plus costaude
Le Tour de l'Île
à la conquête du ski de fond
EDMUNDSTON, Nouveau-Brunswick - Les routes du Québec en été ne suffisent plus à la corporation du Tour de l'Île de Montréal qui se lance à la conquête de l'hiver en ski de fond.
« Ce ne sera ni un raid, ni une aventure à grand déploiement comme le Grand Tour ou la Petite Aventure, mais plutôt un voyage de sept jours avec parcours balisés quotidiens de 20 à 30 kilomètres et changement d'auberge chaque soir », a expliqué Joëlle Sévigny, P-D.G. du Tour de l'Île, en entrevue exclusive avec Le Journal de Montréal.
On testera le marché dès mars 2005 en offrant deux voyages d'une capacité de 40 fondeurs dans la région de la Matapédia.
« C'est un produit unique auquel on associe la qualité et l'efficacité reconnues à notre organisation tout en offrant des parcours de ski de fond presque complètement originaux, souligne Sévigny. On espère en faire un produit qui durera plusieurs années et deviendra, sur une échelle plus petite, aussi populaire que le Grand Tour. »
Il faut savoir que, lorsque les détails du plus grand événement de cyclotourisme de l'été québécois sont dévoilés en mars chaque année, les quelque 200 places en hôtel - ou «sous la couette» - s'envolent en moins de deux heures !
Le ski de fond fera partie d'une programmation hiver- printemps plus costaude qui sera dévoilée en octobre. Elle comprendra d'autres nouveautés pour ceux qu'on appelle les vacanciers actifs.
« On lance aussi des voyages de randonnée pédestre avec un coup d'envoi au Pays basque ainsi qu'un camp multi-activités et un camp d'entraînement de vélo en mars en Guadeloupe », indique Sévigny.
Cette dernière a succédé à Suzanne Lareau à la tête de la corporation du Tour de l'Île qui regroupe tous les événements de la Féria du vélo, les défis estivaux, une agence de voyages, le Grand Tour, la Petite Aventure ainsi que plusieurs voyages cyclistes en Amérique et en Europe.
« Dans le cas de nos événements établis, le défi consiste à ne pas se répéter, à continuer de bonifier le produit et à intéresser des clientèles nouvelles », explique Sévigny.
« On veut aussi mettre notre expertise au service de nouvelles activités afin d'être présents, à longueur d'année, dans le coeur des gens actifs qui veulent du confort et pas de souci quant à l'organisation de leurs vacances sportives », dit-elle pour conclure.
Chaque année, un des secrets les mieux gardés est la région que le Grand Tour s'apprête à visiter. On s'attend à une virée prochaine en Abitibi, seule grande région québécoise pas encore visitée.
Or, le Journal a appris que des pourparlers sont en cours pour une première incursion en territoire américain avec une boucle autour du lac Champlain en 2006.
GRAND TOUR 2004 |
• De la logistique :
200 toilettes portatives
650 panneaux de signalisation
1 600 tentes
45 000 kg de bagages
47 000 repas
• Des véhicules
1 camion-douche de 22 unités
1 motorisé pour le Q.G.
3 camions bagages de 16 mètres
5 motocyclettes
11 camions divers
22 fourgonnettes
• Itinéraire d'hier:
61 km de Dégelis à Edmundston
• Itinéraire d'aujourd'hui
109 km d'Edmundston à Cabano
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Toutes les chroniques de Martin Smith sur le Grand Tour 2004.
page mise en ligne le 6 août 2004 par SVP