Haut de gamme
Made in Québec
Marinoni et Balfa, deux marques d'ici
synonymes de luxe dans le milieu cycliste.
Marinoni. Le nom seul fait rêver.
Considéré comme un des meilleurs artisans du continent dans le milieu cycliste, Giuseppe Marinoni a donné son nom à sa compagnie, à ses vélos. Celui qui a dominé le cyclisme québécois jusqu'au début des années 70 a par la suite contribué à donner au Québec une réputation enviable dans le créneau de la bicyclette haut de gamme.
Avec son épouse et ses deux enfants, non seulement dirige-t-il une entreprise prospère basée à Lachenaie, il met également la main à la pâte. « Lui et moi, nous peinturons les vélos tous les jours », confie sa femme, Simone Marinoni. Fiers de leur production annuelle de 1300 à 1500 vélos, les Marinoni refusent de grandir. « On ne veut pas faire un vélo qu'on prend sur une tablette en Chine et qui vient en trois formats comme une pizza, lance Simone. Nous sommes tout le contraire de ceux qui veulent en faire toujours plus et qui souhaitent envahir le marché. »
Même son de cloche pour les fabricants des bicyclettes Balfa, des vélos de montagne de descente de très haute qualité. Il est vrai qu'ils ont quitté la région métropolitaine le mois dernier.. mais c'était pour s'installer à Saint- Georges-de-Beauce, sous le toit de la nouvelle maison mère Procycle. Cette dernière est un des trois grands manufacturiers québécois qui assument à eux seuls 80 % de la production canadienne de vélos.
Balfa a fabriqué son premier cadre de vélo en 1990 à Québec, mais ce n'est qu'en 1995 qu'elle s'est fait connaître dans le milieu avec le cadre « Bobonum », une pièce d'une grande robustesse. En 1998, Balfa pousse l'audace jusqu'à fabriquer un vélo à deux chaînes qui révolutionne le petit monde de la descente et fait beaucoup parler de lui, ici comme ailleurs en Amérique du Nord.
En 2000, la production québécoise de vélos frôlait le million d'unités, soit près de 85 % de la production du pays, plus d'une fois et demi la « consommation» québécoise.
La moitié de cette production est vendue au Québec, le reste au Canada et, dans une moindre mesure, exporté aux États-Unis. Marinoni, par exemple, ne vend que 5 % de ses vélos aux Américains et 40 % aux Canadiens.
Voyez la suite
page mise en ligne le 6 juin 2004 par SVP