Laurent Martel
En réponse au commentaire de M. Perrault, qu’on peut lire en commentaire du texte d’hier sur les équipes participant au Giro et à la Vuelta (voir ci-bas) :
La Flamme Rouge n’a pas commenté les récents déboires du clan Jeanson, tout simplement parce que cela lui paraît pathétique et sans intérêt. Si Mme Jeanson veut obtenir sa license d’un autre pays que le sien, grand bien lui fasse. Elle ne sera pas la première puisque Jalabert et Virenque étaient licenciés en Suisse (Virenque l’est toujours) afin d’éviter le suivi longitudinal français. La Flamme Rouge déplore simplement qu’une fois de plus, cette procédure soulève bien malheureusement la suspicion dans l’opinion publique et n’aide en rien l’image du cyclisme.
Car nous partageons l’avis de plusieurs d’entre vous : Mme Jeanson n’a rien à se reprocher, jusqu’à preuve du contraire. Certains éléments sont bizarres, comme ce taux d’hématocrite beaucoup trop élevé à Hamilton, comme ses relations nébuleuses avec le Dr. Duquette, comme son refus systématique de dévoiler le résultat des analyses, comme certains silences lors d’entrevues, et la justice poursuit son enquête, mais en attendant, foutons-lui la paix.
La Flamme Rouge ne désire pas faire un procès d’intention au directeur de la FQSC M. Barbeau qui a probablement d’excellentes raisons d’agir de la sorte. S’il a la moindre inquiétude quant à l’état de santé de Mme Jeanson, ses actions sont louables. Si Mme Jeanson devait faire un arrêt cardiaque dans les prochains mois (ce qui n’est pas improbable puisque son son taux d’hématocrite était bel et bien élevé, ce qui entraîne d’importants risques cardiaques, et espérons pour elle que son taux d’hématocrite a récemment retrouvé des valeurs plus normales), M. Barbeau serait probablement loué pour avoir tenté de protéger la vie de l’athlète…
M. Perrault, vous écrivez “(…) et se prêtera volontiers à tous les tests de dépistage pour taire enfin ses détracteurs et prouver à tout le monde qu’elle peut performer à l’eau claire tout autant qu’avant son retrait des mondiaux d’Hamilton.” Est-ce à dire que vous détenez des informations pouvant prouver qu’avant Hamilton, Mme Jeanson utilisait bel et bien des produits interdits ?
Quant à l’affirmation que Mme Jeanson est “la plus grande cycliste que le Canada, voir l’Amérique du Nord ait connu”, La Flamme Rouge ne cautionne pas ce genre de propos quelque peu excessif, tout à fait personnel et qui témoigne malheureusement d’un manque de connaissance du cyclisme féminin au cours des 20 dernières années…
M. Perrault, nous comprenons tous que vous êtes un fervent, que dis-je, un inconditionnel admirateur de Mme Jeanson. La Flamme Rouge lui souhaite également beaucoup de succès en 2004, notamment à Athènes, car nous tenons à vous préciser que nous ne sommes pas pour ou contre Mme Jeanson. Nous sommes pour la vérité, un point c’est tout. Et en ce sens, pour l’instant du moins, nous vous rejoignons sur un point, celui de foutre la paix à Mme Jeanson puisqu’aucune preuve tangible n’a été, à ce jour, démontrée.
Source : La Flamme rouge
Enfin Geneviève Jeanson obtient sa licence aux États-Unis
Voici le texte de VÉLOPTIMUM confirmant la nouvelle :
malgré le travail de sape de la FQSC sous la gouverne de Louis Barbeau.
Montréal, 2 mars 2004 - Le site internet The Canadian Cyclist indique aujourd'hui, dans l'article de son éditeur Rob Jones Jeanson Issued U.S. Licence, que Geneviève Jeanson a obtenu une license de course aux États-Unis.
On y mentionne que devant le délai à obtenir sa license au Québec, Geneviève a contacté la Ontario Cycling Association puis la USA Cycling, alléguant, dans ce cas, qu'elle est résidente américaine.
Une confirmation officielle de la USA Cycling est attendue sous peu.
Plus de détails dans Cyclingnews du 3 mars.
Mon commentaire :
Comme l'a dit Pierre Foglia dans une récente chronique, elle subira encore les foudres de la FQSC puisque l'objectif est de tout faire pour lui barrer la route d'Athènes . Malheureusement pour eux, elle aura fini par obtenir une licence américaine et se prêtera volontiers à tous les tests de dépistage pour taire enfin ses détracteurs et prouver à tout le monde qu'elle peut performer à l'eau claire tout autant qu'avant son retrait des mondiaux d'Hamilton.
Geneviève Jeanson a du payer très cher son indépendance face à la FQSC, qui refuse de lui accorder une licence prétextant que c'est "pour son bien". Il est temps que ces mêmes médias qui l'ont allègrement traînée dans la boue suite à sa disqualification d'Hamilton, réalisent qui est le véritable responsable de ses déboires et fassent leur mea culpa. Le mépris aura assez duré, elle mérite toute notre admiration pour avoir jusqu'ici tenu le coup. Espérons que Geneviève Jeanson pourra enfin jouir de tout l'honneur qui lui revient . Elle a déjà été consacrée par Velonews comme la cycliste de l'année et par Cyclingnews, comme la successeur de Jeannie Longo, ce n'est pas rien. Espérons seulement qu'elle verra enfin un peu de lumière au bout du tunnel et qu'on cessera de lui mettre des bâtons dans les roues.
Geneviève Jeanson prendra le départ de la classique de Tucson, Arizona ce vendredi 5 mars. Il sera intéressant d'évaluer sa forme sans les soi-disant produits dopants tout en prenant soin de surveiller son taux d’hématocrite. À venir également, la prestigieuse classique de Redlands qui aura lieu du 23 au 28 mars. Une histoire à suivre jusqu'aux olympiques d'Athènes. Ayez-la à l'œil et surveillez de près les agissements suspects de ceux qui veulent son plus grand bien.
Claude Perreault, fervent de cyclisme et de justice
Il est temps qu'on laisse l'athlète en paix et que cesse tout ce harcèlement basé sur des accusations non fondées. Quant à Louis Barbeau, chef de mission et directeur de la FQSC, qui systématiquement tente d'empêcher l'obtention de la licence, voir peut-être l'accréditation de GJ aux Olympiques d'Athènes, il serait opportun que certains journalistes sportifs enquêtent sur ses véritables motifs . C'est connu dans le milieu du cyclisme qu'il manifeste un très gros complexe d'autorité (power trip) et n'apprécie guère les outsider qui s'entraînent hors de sa fédération. Il est en conflit ouvert avec l'entraîneur de GJ et montre peu d’empathie pour cette grande athlète qu'est Geneviève Jeanson . Pour s'en convaincre, il suffit d'aller sur le site de la FQSC et se rendre compte que la plus grande cycliste que le Canada, voir l'Amérique du Nord ait connu, n'existe tout simplement pas, ce qui n'est pas le cas de sa rivale, Lyne Bessette, une protégée du clan Barbeau.
Commentaire de Claude Perreault le 3 mars 2004, 8h24
page mise en ligne le 4 mars 2004 par SVP