4 février 2005

Le député bloquiste Marc Lemay
veut sauver le Tour cycliste de l'Abitibi

Le député bloquiste Marc Lemay monte aux barricades pour contribuer au sauvetage du Tour de l'Abitibi.

Des articles de Martin Smith

« Il faut reculer pour mieux sauter, mais pas question de lancer la serviette », dit le député de la circonscription d'Abitibi-Témiscamingue et porte-parole du Bloc québécois en matière de sports.

Pas besoin de faire de dessin à Marc Lemay, ex-président de la commission vélo de montagne à l'Union cycliste internationale et président de l'Association cycliste canadienne.

Pour lui, il faut tout mettre en oeuvre pour sauver le seul événement sportif qui met l'Abitibi sur la carte.

Il est donc 100 % en faveur de l'initiative proposée par Louis Barbeau, directeur technique de la Fédération québécoise des sports cyclistes, de déplacer le Tour de l'Abitibi au Lac-Saint-Jean en 2005.

Financement public
Rien n'est encore joué. Là aussi, il faut résoudre les problèmes de financement publie et de commandites privées. Des discussions ont eu lieu hier entre Claude Pagé, directeur général du Tour de l'Abitibi, et Roger Filion, promoteur cycliste très connu au Lac-Saint-Jean.

« Le premier objectif est de sauver notre sanction internationale, a expliqué Lemay. Ça ne se fera pas tout seul. Il va falloir travailler et se battre.»

Le plan suggéré consisterait à rebaptiser le Tour de l'Abitibi pour l'appeler temporairement L'Étoile d'Alma, par exemple, et le présenter exactement aux mêmes dates que d'habitude.

« C'est l'élément le plus important, a dit Lemay. Le reste est presque secondaire aux yeux de la fédération internationale. Il ne faut pas oublier que l'ancienneté de l'événement constitue un argument de poids pour vendre notre scénario à l'UCI. Au niveau junior dans le monde entier, il n'y a aucun tour par étapes qui compte 36 années de présentation consécutive. »

Il faut agir vite. Dès lundi soir, les membres du conseil d'administration du Tour de l'Abitibi participent à une conférence téléphonique pour arrêter le scénario de l'année 2005.

Quelle que soit la solution retenue, il faudra ensuite se retrousser les manches pour assurer le financement afin que le Tour puisse revenir en Abitibi dès 2006 et pour les années suivantes.


page mise en ligne le 4 février 2005 par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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