20 mars 2005
20 mars 2005
Dans les années 70, on a acheté des Peugeot 10 vitesses... qu'on a vite remisés au garage. Jusqu'aux années 80, où on s'est mis au vélo de montagne en ville. Après, on a essayé les hybrides sur les pistes cyclables que la Route Verte semait dans le paysage. Quelques-uns d'entre nous se sont mis au vélo de route. On a acheté des Marinoni en acier. Puis en alu. Puis des Guru, des Argon 18, des Trek, des Time... Des pédales automatiques. Des fourches en carbone. Des pneus à 200 grammes la paire et 75 $ l'unité.
Pendant que le reste du monde avait le dos tourné, le Québec est devenu un des endroits où l'on dénombre le plus grand nombre de vélos : 750 bicyclettes pour 1000 habitants aux dernières nouvelles (qui datent de 2000).
Pendant toutes ces années, également, le vélo de route, entraîné par le dynamisme du vélo de montagne, a évolué à une vitesse fulgurante. Les transmissions se sont indexées. Le nombre de pignons (les roues dentées à l'arrière) est passé de cinq, sur nos Peugeot 10 vitesses, à six, sept, huit, neuf et 10. L'acier, par le jeu des alliages, s'est affiné, allégé, assoupli, rigidifié. Puis l'aluminium s'est pointé, nous transportant dans une nouvelle « zone de poids ».
Le nouveau mot magique ? Carbone.
La saison de rouleau tire à sa fin. La saison de vélo, elle, commence bientôt. Quelles sont les tendances en 2005 ? Côté matériel, s'entend. Parce que côté physique, c'est toujours la mairie recette : coeur, jambes, poumons. De l'entraînement, quoi. Pour le matériel, nous avons posé la question à quelques spécialistes.
Un dossier de Paul Roy
Vélos haut de gamme
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Le 3 avril : L'achat d'une bicyclette pour enfant, par Jacinthe Tremblay.
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