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22 avril 2005


Daniel Manibal (à droite), promoteur de la Coupe du monde de cyclisme féminin, a raconté avec émotion que l'intervention
de Michel Prescott (au centre), vice-président du comité exécutif de Montréal, a été déterminante. Pour sa part, Michel
Gilbert (à gauche), maire de Mont-Saint-Hilaire, était bien fier d'embarquer dans l,aventure du Tour du Grand Montréal.
photo : Martin Bouffard

Montréal a failli perdre sa Coupe du monde de cyclisme féminin

L'élite mondiale de retour sur le mont Royal le 28 mai

Montréal a failli perdre sa Coupe du monde de cyclisme féminin sur route, mais une intervention in extremis de Michel Prescott et une subvention de 100 000 $ ont empêché son exil loin du Québec.

En janvier, le matin même d'un rendez-vous prévu depuis longtemps avec Michel Prescott, j'ai reçu un courriel détaillant une offre en béton de trois ans de la part d'une ville canadienne », raconte le promoteur Daniel Manibal.

« Je ne voulais pas partir. Ça fait sept ans que je pioche pour que l'événement fasse partie du paysage montréalais, mais on ne m'entend pas. Ça a toujours été dur, mais les deux dernières années ont été particulièrement difficiles. J'ai perdu 125 000 $ en 2004. Ça ne pouvait plus continuer. Heureusement, tout s'est arrangé pour le mieux. »

C'est avec une émotion non dissimulée que Manibal a fait son récit, lors du lancement de presse de la huitième présentation qui se déroulera sur le mont Royal, le samedi 28 mai, et qui sera suivie du Tour du Grand Montréal.

« Ces deux événements confirment que Montréal est une ville de cyclisme », a indiqué Prescott, vice-président du comité exécutif responsable des Sports et Loisirs. « Afin de sécuriser la Coupe du monde et le Tour, nous avons décidé d'ajouter 100 000$ aux 40 000$ que nous fournissons déjà en soutien technique et logistique. »

Pour Prescott, l'appui à la pratique du vélo et à la compétition cycliste constitue un bon mix.

« Le cyclisme est très populaire à Montréal, rappelle le vice-président du comité exécutif. Dès que le printemps pointe son nez, les vélos sortent. Il n'était pas question que Montréal perde la Coupe du monde et le Tour. »

L'organisation bénéficie également d'une subvention de 100 000 $ du Fonds de développement de la métropole débloquée par le ministre Jean-Marc Fournier, président d'honneur de l'événement, et sa collègue Nathalie Normandeau, ministre des Affaires municipales.

En 2003, le promoteur avait indiqué que le budget combiné de la Coupe du monde et du Tour approchait le million de dollars.

« L'aide gouvernementale a rétréci avec la disparition du programme de commandites, mais ce qui fait le plus mal à notre organisation, c'est l'explosion des frais, explique Manibal. Les équipes féminines sont devenues plus exigeantes. Au cours des dernières années, nos coûts ont triplé. »

Au moins 11 équipes
Les nuages se sont dispersés. Pour longtemps ? On ne le sait pas. On sait cependant que les gros noms seront au rendez-vous.

« Lyne Bessette portera le maillot de l'équipe Louis Garneau/Sports Experts tandis que Geneviève Jeanson sera intégrée dans une équipe composite internationale, a indiqué Manibal. De plus, on a déjà 11 équipes avec lesquelles les négociations sont réglées. Le calibre sera encore très relevé. On peut compter, entre autres, sur Judith Arndt, vice-championne olympique et championne du monde en titre. »


Les journalistes du Journal de Montréal, qui ont donné un mandat de grève général à leur exécutif syndical,
ne signent plus leurs articles depuis quelques jours. C’est donc la raison pour laquelle le nom de
l’auteur de ces articles, qu’on voit ici interviewer M. Michel Prescott, n'est pas indiqué.
photo : Guy Maguire

Cyclosportifs recherchés

Du neuf et du classique

On ne touche pas à une classique d'un jour comme la Coupe du monde du mont Royal, mais on peut toujours améliorer un tour par étapes.

La 7e des 11 manches du circuit de la Coupe du monde de cyclisme féminin sur route est reconnue pour son niveau de difficulté - douze fois la voie Camillien- Houde ! - et sa spectaculaire arrivée au sommet du mont Royal. Pourquoi la changer?

Le Tour du Grand Montréal, lui, ressemble à une cafétéria où on varie certains plats offerts au fil des ans.

Les quatre premières étapes, très rassembleuses, sont de retour. Le contre-la-montre du parc René-Lévesque à Lachine et le critérium de la Petite Italie marchent bien. Tout comme la rude étape routière de Rigaud qui permet de créer de vrais écarts parmi les meneuses. Le circuit routier de Terrebonne est encore aussi à l'affiche.

Le grand changement se produit pour l'étape finale de la compétition. La ville de Mont-Saint-Hilaire s'est joint à ce que Michel Prescott a qualifié de « famille cycliste du Grand Montréal » et profite de la venue des cyclistes de calibre international pour promouvoir son propre festival «Ralliement culture, santé, activité physique ».

La Cycle du Tour
Par ailleurs, une compétition exclusivement populaire sera dorénavant rattachée à la Coupe du monde et au Tour du Grand Montréal. Il s'agit d'une cyclosportive à laquelle on veut intéresser 300 participants.

Attention, cependant. Les cyclistes amateurs devront être en forme ! Le premier volet, le Challenge du mont Royal, les conduira de l'université de Montréal au sommet du mont Royal, le samedi 28 mai devant les meilleures cyclistes mondiales. Un simple prologue pour se mettre en jambes avant d'affronter le samedi suivant les 93 kilomètres de l'étape décisive du Tour du Grand Montréal, celle de Rigaud et sa fameuse montée de la rue Bourget.

Informations complètes et formulaire d'inscription en ligne se trouvent sur le site Web officiel de la Coupe du monde.


page mise en ligne par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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