Tour de Beauce
Réal Labbé
SAINT-GEORGES - Le 20e Tour de Beauce se met en branle ce matin dans la Beauce, le berceau de cet événement cycliste de calibre international.
Contrairement aux années passées, où la ville de Québec accueillait le prologue ou le départ de la première étape, c'est à Saint-Georges que sera donné le départ avec un circuit routier de 166 kilomètres qui sillonnera les routes du sud de la Beauce pour se terminer à Saint-Georges ouest, à côté de l'église.
Québec n'est pas mise de côté pour autant puisque les coureurs y seront samedi.
Quinze équipes ont accepté l'invitation du Tour de Beauce : six du Canada et du Québec, cinq des États-Unis, deux de la Pologne, une de l'Allemagne et une de l'Australie.
Après Gord Fraser qui n'a pas accompagné la formation Health Net, le champion américain Chris Wherry, malade, rate aussi le rendez-vous beauceron.
N'empêche que cette équipe demeure l'une des favorites pour le Tour de Beauce, tout comme celle de Navigators Insurance pour laquelle court le Canadien Mark Walters.
Certains observateurs voient également Charles Dionne, qui porte les couleurs de l'équipe canadienne Tim Horton's pour la semaine du Tour de Beauce, comme un vainqueur potentiel. « Mes objectifs, ce sont les victoires d'étape, a-t-il mentionné après être allé reconnaître les derniers kilomètres du parcours d'aujourd'hui. Je vise surtout des podiums et si je vois que je suis dans le coup, je vais penser à une victoire au classement général. »
La Beauce n'a pas les montagnes époustouflantes de l'Ouest canadien, mais elle est très accidentée. « La Beauce, c'est difficile, continue le cycliste originaire de Saint-Rédempteur. J'espère que je vais bien faire et que je vais continuer à connaître de bonnes courses. Le fait qu'il n'y ait pas l'étape de Mont-Mégantic change un peu l'allure. Les organisateurs voulaient que le Tour soit plus serré jusqu'à la fin. Ils voulaient du changement.
« Toutefois, il ne faut pas oublier qu'avec un contre-la-montre de 25 kilomètres, ça creusera des écarts. Les très bons coureurs de cette catégorie seront capables de prendre un peu d'avance. »
Peut-être que l'étape de Québec remettra les pendules à l'heure. « Très heureux de cette étape. Je ne l'ai jamais faite avec la côte de la Montagne, mais c'est certainement aussi difficile que la côte Gilmore. Ce qui va faire mal, c'est le faux plat de la Grande-Allée. Très demandant. Dans les premiers tours, avec un peloton de 100 coureurs, faudra être bien placé pour négocier le tournant. »
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