Tour de Beauce

Réal Labbé

Membre de l'équipe canadienne de vélo sur route, Jean Lessard avait fait tout un saut quand Éric Van den Eynde lui avait mentionné, lors d'une course aux «mardis de Lachine», que l'époque des courses sur route au Québec était chose du passé. Une remarque qui n'allait pas tomber dans l'oreille d'un sourd et qui a été en fait à l'origine du Grand Prix de Beauce, maintenant le Tour de Beauce.

« J'ai arrêté de courir en 1975, précise le père fondateur de cet événement cycliste qui fait la renommée de la Beauce depuis 20 ans, et comme je me mariais, j'avais décidé de cesser la compétition et même le vélo, histoire de commencer une nouvelle vie et de partir une entreprise. Ma nouvelle épouse n'aurait pas été enchantée que je poursuive ma vie de coureur car j'aurais été absent du foyer pendant une bonne partie de l'année. »

Pendant huit ans, jusqu'en 1983, Jean Lessard, celui qui avait participé à de nombreuses courses internationales en Europe, qui s'était payé le Tour du St-Laurent, n'a pas touché à son vélo. La flamme était pratiquement éteinte. Fini le temps de la grosse compétition. Et même fini le vélo.

Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil.

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