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24 août 2005


Steve Bauer (à gauche) a participé à la 10e et dernière étape des Mardis cyclistes,
à Lachine, hier. Il a terminé sixième de la course. Presque 10 ans après la fin
de sa carrière professionnelle, il n'a rien perdu de sa verve et de sa motivation.
photo : Martin Chamberland

La rage de vaincre

À 46 ans, Steve Bauer aurait pu se la jouer pépère et rester confortablement dans le peloton lors de la 10e et dernière étape des Mardis cyclistes de Lachine, qui s'est conclue sous la pluie, hier soir. Mais la rage de vaincre est une faculté qui ne se perd pas, semble-t-il.

Aux avant-postes pendant toute la soirée, Bauer n'a pas cédé un pouce de terrain aux jeunots, évitant de peu de faire chuter un rival sur une contre-attaque et frôlant lui-même la gamelle dans un virage lorsque la pluie s'est mise de la partie. Bien positionné pour le sprint final, Bauer, quatrième du Tour de France en 1988, a réussi à se faufiler jusqu'au sixième rang sur le fil d'arrivée, celui-là même sur lequel il avait gagné le championnat canadien de critérium en... 1977.

« Pas mal pour une deuxième course en 10 ans, s'est exclamé Bauer, impressionné par la vitesse moyenne et les mouvements agressifs dans le peloton. Lors des deux premiers tours, je trouvais que ça allait vite et je me suis dit : Whoâ, attention ! Mais après cinq tours, j'ai retrouvé mon rythme et j'ai toujours réussi à me maintenir à l'avant du peloton. J'ai approché ça comme une vraie course. »

Invité spécial du promoteur Tino Rossi, qui avait sorti sa machine à boucane et même la flamme des Jeux olympiques de 1976 (???) pour l'occasion, Bauer garde la forme en accompagnant ses clients lors de ses tours cyclistes qu'il organise un peu partout en Europe et en Amérique du Nord (www.stevebauer.com). Pour le plaisir et le boulot, il roule de 5000 à 6000 kilomètres chaque année.

Par ailleurs, malmenée pendant toute l'année par leurs rivaux de Gypco/Télé-annonce, l'équipe Volkswagen/Trek a repris ses droits, hier soir, avec la victoire de Kevin Lacombe, la deuxième de la saison pour les hommes de la directrice Josée Robitaille.

« Josée avait organisé un bon petit meeting avant la course. Elle nous a dit : Y a du monde à soir, ça prend une victoire », a raconté un Lacombe hilare, qui parodiait ainsi une célèbre réplique de Slap Shot. Le coureur d'à peine 20 ans a devancé son coéquipier Martin Gilbert et Pierre-Olivier Boily, de Gypco.

Sans surprise, Sébastien Moquin (Gypco) a confirmé sa victoire au classement général de la saison en grappillant quelques points lors des sprints intermédiaires en début de course. Son coéquipier Dominique Rollin a fini deuxième, tandis que Gilbert s'est hissé sur la troisième marche du podium.



Invité spécial du promoteur Tino Rossi, qui avait sorti sa machine à boucane
et même la flamme des Jeux olympiques de 1976 (???) pour l'occasion.
photo : Guy Maguire


« Josée Robitaille avait organisé un bon petit meeting avant la course.
Elle nous a dit : Y a du monde à soir, ça prend une victoire », a raconté un Lacombe hilare.
photo : Guy Maguire


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Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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