L’équipe Volkswagen – Les Ailes

Une onzième place pour Martin St-Laurent à la course Four Bridges, en Illinois

Elgin, Illinois – 8 juillet 2001. La municipalité de Elgin, en banlieue de Chicago, accueillait dimanche la seule épreuve nord-américaine U-23 (moins de 23 ans) sanctionnée par l’U.C.I. (Union Cycliste Internationale). Quatre athlètes de la formation Volkswagen – Les Ailes, étaient présent à cet important rendez-vous soit Marc-André Salois, Martin St-Laurent, Cory Jay et François Parisien. Les quatre coureurs, ainsi que Mathieu Béliveau, représentaient l’équipe canadienne pour cette occasion. Fait exceptionnel, un total de 10 000 dollars américain était à l’enjeu, ce qui en a motivé plusieurs.

Plus d’une centaine de coureurs étaient du départ de ce circuit routier (douze tours) d’environ neuf kilomètres, suivis de six petites boucles avant l’arrivée. Le parcours très technique aura eu raison de plusieurs cyclistes tout au long de la journée.

Martin St-Laurent, qui a terminé l’épreuve au onzième rang, a résumé la prestation de l’équipe canadienne : «Ça été plus ou moins bien. Marc-André Salois a chuté et François Parisien a eu des problèmes avec une roue. Mathieu (Béliveau) et moi avons bien couvert les échappées sauf une… celle qui s’est rendue jusqu’à la fin. J’ai bien tenté de sprinter pour la sixième place, mais les crampes dans mes jambes ont eu le dessus.»

L’autre Canadien pour qui la journée a été payante est Cory Jay. Malgré une crevaison, le cycliste de l’Île-du-Prince-Édouard a tout de même pu s’accaparer de la 18e place. «J’ai dû attendre jusqu’au neuvième tour avant d’avoir de bonnes jambes, a-t-il souligné. Lors de ma crevaison, avec un tour et demi à faire, l’air s’échappait tranquillement du pneu, ce qui m’a quand même permis de rouler. J’ai réussi à m’accrocher à un concurrent, mais avec mon pneu arrière en mauvais état, c’était très dangereux dans les virages.»

Marc-André Salois a également connu sa part d’ennuis. À la mi-course, le cycliste de l’Ouataouais est entré en collision avec une moto officielle. «Je me préparais pour un sprint intermédiaire, a indiqué Salois. J’étais en excellente position, mais au dernier virage (de 180 degrés), les deux gars devant moi ont ralenti alors que j’arrivais à pleine vitesse. J’ai bifurqué vers la gauche pour les éviter, mais, eu même moment, la moto des officiels s’est tassée du même côté que moi. Elle m’a donc accroché et je suis tombé sur le trottoir.» Par la suite, Salois a pu réintégrer le peloton avec l’aide de son coéquipier François Parisien (33e), mais la douleur à la hanche a forcé le Hullois à abandonner un peu plus tard.

Texte : Mathieu Laberge


une page mise en ligne le 8 juillet 2001 par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVP@moncourrier.com