VÉLOPTIMUM
L'équipe Degree Radio-Énergie

22 juin 1998

Radio-Énergie sur le gril

Landry et Beauchamp pourraient revenir au Grand Prix de Beauce sous une nouvelle bannière

Réal Labbé

Saint-Georges
Jacques Landry et Sylvain Beauchamp ont probablement couru leur dernier Grand Prix de Beauce sous les couleurs de la formation Radio-Énergie.

Si le projet avancé par la directrice du club Josée Robitaille, pour mettre sur pied une formation professionnelle canadienne d'envergure, fonctionne, on pourrait revoir les deux cyclistes au Grand Prix l'an prochain. Si ça ne marche pas, le club Radio-Énergie cessera de fonctionner, faute d'argent.

Cette formation a tout de même obtenu des résultats satisfaisants à la compétition beauceronne et a même failli y aller d'une victoire d'étape que Peter Wedge a échappé de justesse samedi soir lors du critérium. Sylvain Beauchamp a bien tenté de remporter la dernière étape, autant pour lui que pour son équipe. «En quatre ans, j'ai terminé deux fois au second rang dans cette dernière étape et j'aurais bien aimé une victoire aujourd'hui.» Le coureur montréalais a tenté le tout pour le tout à l'avant-dernière montée du cégep Beauce-Appalaches et il avait réussi à prendre quelques secondes d'avance. «Quand j'ai vu, dans le tournant avant la descente, que je ne gagnais pas de terrain, je suis rentré dans le peloton pour essayer un dernier sprint dans la montée finale. Toutefois j'étais mal placé quand nous avons pris la côte et j'ai fini onzième.»

À 25 ans, Sylvain Beauchamp veut terminer son bac en administration à moins que son équipe se trouve un commanditaire majeur et que Josée Robitaille puisse former une équipe pro. «Nous avons un bilan positif de cette compétition, dit-il, nous ne nous sommes jamais sentis dominer par les autres. Saturn a fait son travail et c'est ce que nous aurions fait dans des conditions semblables.»

Jacques Landry, 14e au classement général, pourrait bien avoir fait son dernier Grand Prix de Beauce comme coureur. Il ne serait pas surprenant de le voir joindre l'organisation. Il y a toujours aussi la possibilité de la grosse équipe canadienne professionnelle. «Je suis en train de payer pour la journée du Mont-Mégantic, a-t-il commenté au sujet de sa performance. Grimper quatre fois la côte du cégep, c'est très bien. Pas trop pour moi par contre mais c'est bon pour la course. Il y a eu quelques échappées mais ça ne servait à rien de courir après tout le monde.»


une page mise en ligne par SVP