19 juin 2001
LE TOUR ET SES GENS
Simon Drouin
Beauceville - La couverture d'une course cycliste est à mille lieues d'un match de hockey ou de baseball. Difficile de se trouver plus près de l'action qu'à bord de la camionnette de presse qui suit les coureurs durant toute la course.
D'ailleurs, c'est là l'un des rares spectacles sportifs où le journaliste profite d'un meilleur point de vue que le spectateur, qui souvent ne voit qu'un peloton passer à 40-45 km/h durant quelques secondes. Sans compter les descentes, où la vitesse peut friser les 100 km/h, comme dans celle de Vallée-Jonction hier.
Parfois, un virage serré en bas d'une côte peut rendre les choses un peu rock'n'roll. Certains journalistes en ont parfois des hauts le coeur...
Ce n'était pas le cas de notre photographe Martin Chamberland hier. Installé dans le coffre arrière de la camionnette avec la portière ouverte, il se sentait comme dans son salon ! Il avait même son ordinateur portable à ses côtés, question de vérifier le résultat de son travail en direct...
Après trois heures à bord d'une voiture, on commence à avoir faim. On sort alors les sandwichs fournis par les organisateurs et on se met à table. Pendant que je dévore mon repas, je jette un oeil à l'arrière: à quelques mètres, Jason Crockham, de l'équipe Sympatico.ca, serre les dents pour franchir les derniers mètres d'une longue montée. Un peu gêné, je cache le lunch derrière la banquette...
une page mise en ligne le 20 juin 2001 par SVP