Lyne Bessette a gagné deux étapes du Grand Prix féminin du Québec, mais n’a pas été en mesure de réussir l’impossible, dimanche, dernière journée de la compétition de six étapes.
Quant à Geneviève Jeanson, qui a animé le spectacle pendant trois jours, elle a dû abandonner, samedi, en raison d’un malaise au genou droit.
Mercredi, les deux têtes d’affiche du Québec ont terminé dans le peloton principal, largué par un petit groupe de cyclistes qui ne devaient pas être dangereuses. Sauf qu’au sein de ce groupe s’était glissée la Finlandaise Pia Sundstedt, qui a mis une minute et 52 secondes sur la plupart des coureuses de haut calibre, incluant Bessette et Jeanson.
Jeudi, même histoire. Bessette et Jeanson demeurent dans le peloton, tandis qu’un groupe de cinq athlètes se payent une avance de plus de quatre minutes sur le groupe. Cette fois, Bessette anime la foule en remportant le sprint du peloton pour mériter le 6e rang.
Vendredi, jour critique pour plusieurs et occasion en or pour les deux Québécoises alors que les participantes doivent grimper Jay Peak deux fois avant de rentrer au pays. Jeanson se paye une longue chevauchée seule en tête et obtient le maillot de reine de la montagne, mais c’est Bessette qui triomphe au fil d’arrivée, dans son village de Knowlton-Lac Brôme. Une spectaculaire victoire d’étape malgré le fait qu’elle ait tiré sa coéquipière Anke Erlank, à présent meneuse au classement général.
Samedi matin, contre-la-montre, l’occasion pour Jeanson et Bessette de s’approcher de la tête du classement général. Bessette y va à fond, gagne l’étape et remonte effectivement au troisième rang, mais Jeanson ne prend pas le départ en raison de son malaise au genou. En soirée, un critérium sans histoire qui fait en sorte que dimanche, Bessette devra bouffer 1:18 minute à Sundstedt pour gagner le tour.
Dimanche, avec l’arrivée au sommet du Mont Sutton, tout était possible sauf que les Saturn ont travaillé pour Erlank qui n’accusait que 21 secondes de retard sur Sunsdedt. Bessette a terminé au 3e rang, seulement 8 secondes devant Sundstedt qui s’était accrochée à la roue de Erlank.
Classement final : Sundstedt gagne en 12:26:35 heures, 21 secondes devant Erlank et 1:06 min devant Bessette.
Beau spectacle qui prendra son envol en France en 2002, puisque le Grand Prix deviendra la Transocéane.
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Le Multisport est rédigé par Daniel Aucoin et est publié tous les lundis par L'Agence DIAPO
une page mise en ligne le 27 août 2001 par SVP