21 juillet 2002
VAL-D'OR - Marc Lemay aime les défis. Après avoir permis au vélo de montagne de devenir discipline olympique, il s'attaque au dopage, problème qui ne cesse d'empoisonner le sport.
Lemay a quitté la présidence internationale du vélo de montagne en octobre dernier, et il travaille maintenant à l'agence mondiale antidopage (AMA).
« Je m'occupe de l'antidopage au Canada, plus précisément de l'aspect juridique au Centre canadien d'éthique sportive (CCES) », a indiqué le criminaliste de Rouyn-Noranda qui avait été nommé président du vélo de montagne à l'Union cycliste internationale (UCI) en 1987.
«J'ai versé une larme lorsque Juan Antonio Samaranch a présenté la première médaille d'or en vélo de montagne à Atlanta en 1996. Ce n'était pas une médaille en chocolat », a déclaré le coloré personnage.
Le vélo de montagne faisait dorénavant partie de la grande famille olympique. Qui ne se souvient pas de l'arrivée de l'italienne Paula Pezzo?
Après avoir réalisé son rêve, Lemay consacrera maintenant son énergie à contrer le dopage.
Selon l'ex-cycliste, le plus gros défi sera d'harmoniser les règlements quels que soient la discipline et le pays.
«Il y a une volonté.On voit beaucoup de changements depuis 1988, et les scandales survenus au Tour de France, l'an dernier, nous incitent à poursuivre notre travail», a-t-il indiqué.
Lemay, qui a également occupé la présidence de l'Association cycliste canadienne pendant 10 ans (de 1982 à 1992), fut avec le docteur Jean Grenier (patinage de vitesse sur courte piste), le seul Québécois à occuper une présidence de fédération internationale.
une page mise en ligne le 21 juillet 2002 par SVP