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Chardavoine |
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Costeley |
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Marche et Couplets des Rois
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AH! VOUS DIRAI-JE,
MAMAN
1
Ah! vous dirai-je, maman, ce qui
cause mon tourment
Depuis que j'ai vu Sylvandre me
regarder d'un air tendre
Mon coeur dit à chaque
instant, peut-on vivre sans amant ?
2
L'autre jour dans un bosquet, de
fleurs il fit un bouquet
Il en para ma houlette, me disant:
"Belle brunette,
Flore est moins belle que toi,
l'Amour moins tendre que moi".
3
"Etant faite pour charmer, il faut
plaire, il faut aimer;
C'est au printemps de son âge,
qu'il est dit que l'on s'engage,
Si vous tardez plus longtemps, on
regrette ces moments".
4
Je rougis et par malheur, un soupir
trahit mon coeur.
Le cruel avec adresse profita de ma
faiblesse;
Hélas ! maman un faux pas me
fit tomber dans ses bras.
5
Je n'avais pour tout soutien que ma
houlette et mon chien;
L'Amour voulant ma défaite,
écarta chien et houlette.
Ah ! qu'on goûte de douceur
quand l'Amour prend soin du coeur.
BALLADE DU ROI
DE THULÉ
1
Il était un roi de
Thulé
Qui, jusqu'à la tombe
fidèle,
Eut en souvenir de sa
belle
Une coupe d'or
ciselé.
Nul trésor n'avait tant de
charmes (bis)
Dans les grands jours il s'en
servait.
Et chaque fois qu'il y
buvait
Ses yeux se remplissaient de
larmes.
2
Quand il sentit venir la
mort,
Etendu sur sa froide
couche,
Pour la porter jusqu'à sa
bouche,
Sa main fit un suprême
effort.
Et puis en l'honneur de sa dame,
(bis)
Il but une dernière
fois.
La coupe trembla dans ses
doigts,
Et doucement il rendit
l'âme.
CHOEUR DES SOLDATS
(extr. de Faust)
Gloire immortelle
De nos aïeux
Sois-nous fidèle,
Mourons comme eux
Et sous ton aile
Soldats vainqueurs
Dirige nos pas, enflamme nos coeurs.
Pour toi, mère patrie
Affrontant le sort
Tes fils, l'âme aguerrie,
Ont bravé la mort.
Ta voix sainte nous crie:
En avant, soldats,
Le fer à la main,
Courez aux combats.
Vers nos foyers hâtons le pas
On nous attend, la paix est faite.
Plus de soupirs, ne tardons pas.
Notre pays nous tend les bras,
L'amour nous rit, l'amour nous fête,
Et plus d'un coeur frémit tout bas
Au souvenir de nos combats.
Hâtons le pas.
BELLE QUI TIENS MA
VIE
1
Belle qui tiens ma vie Captive dans
tes yeux,
Qui m'as l'âme ravie D'un
souris gracieux,
Viens tôt me secourir, ou me
faudra mourir. (bis)
2
Pourquoi fuis-tu mignarde, Si je suis
près de toi,
Quand tes yeux je regarde, Je me
perds dedans moi,
Car tes perfecti-ons, Changent mes
acti-ons. (bis)
3
Tes beautés et ta grâce,
Et tes divins propos
Ont échauffé la glace
Qui me gelait les os
Et ont empli mon coeur D'une
amoureuse ardeur. (bis)
4
Mon âme voulait
être Libre de passions
Mais amour s'est fait maître De mes affections
Et a mis sous sa loi Et mon coeur et ma foi. (bis)
5
Approche donc, ma belle,
Approche-toi, mon bien,
Ne me sois plus rebelle, Puisque mon
coeur est tien,
Pour mon mal apaiser, Donne-moi un
baiser. (bis)
6
Je meurs mon Angelette Je meurs en te baisant,
Ta bouche tant doucette Va mon bien ravissant
A ce coup mes esprits Sont tout d'amour épris.
(bis)
7
Plutôt on verra l'onde Contre mont reculer
Et plutôt l'oeil du monde Cessera de brûler
Que l'amour qui m'époint Décroisse d'un seul point.
(bis)
HABANERA
1
L'amour est un oiseau
rebelle
Que nul ne peut
apprivoiser,
Et c'est bien en vain qu'on
l'appelle
S'il lui convient de
refuser.
Rien n'y fait menace ou
prière,
L'un parle bien, l'autre se
tait,
Et c'est l'autre que je
préfère,
Il n'a rien dit mais il me
plaît.
Refrain
L'amour, l'amour, l'amour,
l'amour,
L'amour est enfant de
Bohème,
Il n'a jamais jamais connu de
loi,
Si tu ne m'aimes pas je
t'aime,
Si je t'aime prends garde à
toi.
2
L'oiseau que tu croyais
surprendre
Battit de l'aile et
s'envola,
L'amour est loin, tu peux
l'attendre,
Tu ne l'attends plus, il est
là.
Tout autour de toi, vite,
vite,
Il vient, s'en va, puis il
revient,
Tu crois le tenir, il
t'évite,
Tu crois l'éviter, il te
tient.
IL PLEUT BERGÈRE
1
Il pleut, il pleut
bergère,
Presse tes blancs moutons,
Allons sous ma
chaumière
Bergère, vite,
allons.
J'entends sous le
feuillage
L'eau qui tombe à grand
bruit,
Voici, voici l'orage
Voici l'éclair qui
luit.
2
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant,
Prends un abri
bergère
A ma droite en marchant.
Je vois notre cabane,
Et tiens, voici venir
Ma mère et ma sur
Anne
Qui vont l'étable
ouvrir.
3
Bonsoir,bonsoir ma
mère,
Ma sur Anne bonsoir,
J'amène ma
bergère
Près de nous ce
soir.
Va te sécher ma
mie,
Auprès de nos
tisons.
Sur, fais-lui
compagnie,
Entrez, petits moutons.
4
Soignons bien, ô ma
mère
Son tant joli troupeau ;
Donnez plus de
litière
A son petit agneau.
C'est fait, allons près
d'elle
Eh bien, donc, te voilà
!
En corset qu'elle est
belle
Ma mère voyez-la.
5
Soupons ! Prends cette
chaise,
Tu seras près de moi
;
Ce flambeau de
mélèze
Brûlera devant toi.
Goûte de ce laitage
Mais tu ne manges pas !
Tu te sens de l'orage ?
Il a lassé tes pas.
6
Eh bien ! voilà ta couche
:
Dors-y bien jusqu'au jour
;
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d'amour.
Ne rougis pas,
bergère,
Ma mère et moi
demain
Nous irons chez ton
père
Lui demander ta main.
L'AMOUR DE
MOY
1
L'amour de moy s'y est
enclose
Dedans un joli jardinet
Où croît la rose et le
muguet
Et aussi fait la
passerose.
Ce jardin est bel et
plaisant
Il est garni de toutes
flours.
On y prend son
ébattement
Autant la nuit comme le
jour.
2
Hélas il n'est si douce
chose
Que ce doux rossignolet
Qui chante du soir au matinet
;
Quand il est las il se
repose.
Je la vis l'autre jour
cueillir
La violette en un vert pré
;
La plus belle qu'onques je
vis
Et la plus plaisante à mon
gré.
3
Je la regardai une pose
Elle était blanche comme
lait
Et douce comme agnelet
Et vermeillette comme
rose.
PLAISIR D'AMOUR
Plaisir d'amour ne dure qu'un
instant,
Chagrin d'amour dure toute la
vie.
J'ai tout quitté pour
l'ingrate Sylvie,
Elle me quitte et prend un autre
amant.
Plaisir d'amour ne dure qu'un
instant,
Chagrin d'amour dure toute la
vie.
"Tant que cette eau coulera
doucement
Vers ce ruisseau qui borde la
prairie
Je t'aimerai", me
répétait Sylvie.
L'eau coule encor, elle a
changé pourtant.
Plaisir d'amour ne dure qu'un
instant,
Chagrin d'amour dure toute la
vie.
TROIS JEUNES
TAMBOURS
1
Trois jeunes tambours s'en revenaient
de guerre (bis)
Et ri et ran, ran ta ta
plan
S'en revenaient de guerre.
2
Le plus jeune a dans sa bouche une
rose (bis)
Et ri et ran, ran ta ta
plan
Dans sa bouche une rose.
3
La fill' du roi était à
sa fenêtre
4
Joli tambour, donne-moi donc ta rose
!
5
Fille du roi, donne-moi donc ton
coeur !
6
Joli tambour, demande-le à mon
père !
7
Sire le roi, donnez-moi votre fille
!
8
Joli tambour, tu n'es pas assez
riche.
9
J'ai trois vaisseaux dessus la mer
jolie.
10
L'un chargé d'or, l'autre de
pierreries.
11
Et le troisième pour promener
ma mie.
12
Joli tambour, dis-moi quel est ton
père.
13
Sire le roi, c'est le roi
d'Angleterre.
14
Joli tambour, tu auras donc ma
fille.
15
Sire le roi, je vous en
remercie.
16
Dans mon pays y en a de plus
jolies.
CHANSON DE FORTUNIO
1
Si vous croyez que je vais
dire
Qui j'ose aimer,
Je ne saurais pour un
empire
Vous la nommer.
2
Nous allons chanter à la
ronde
Si vous voulez,
Que je l'adore et qu'elle est
blonde,
Comme les blés.
3
Je fais ce que sa
fantaisie
Veut m'ordonner,
Et je puis, s'il lui faut ma
vie,
La lui donner.
4
Du mal qu'une amour
ignorée
Nous fait souffrir,
J'en porte l'âme
déchirée,
Jusqu'à mourir.
5
Mais j'aime trop pour que je
die
Qui j'ose aimer,
Et je veux mourir pour ma
mie
Sans la nommer.
LIRON-LIRETTE
1
Je veux garder ma liberté
Et mon humeur follette.
Mon jeune coeur n'est point tenté
Du jargon d'amourette.
Refrain
Gardons les moutons
Lirette, liron
Liron, liron, lirette. (bis)
2
Pour me défendre des amants
J'ai mon chien, ma houlette.
Je ne crains pas leurs compliments
S'ils me trouvent seulette.
3
Maman dit qu'ils sont tous trompeurs,
D'une humeur indiscrète.
Qu'il ne faut aimer que les fleurs
Et jamais la fleurette.
4
J'aime à rire, j'aime à
chanter
Au son de la musette,
J'aime à danser, j'aime à
chanter,
Voilà mon amusette.
5
C'est ainsi que présentement
Parle la jeune Annette.
Elle dira tout autrement
Un peu plus grandelette.
J'AI LE REBOURS
1
J'ai le rebours de ce que je souhaite
J'ai converti en joie contrefaite
tout le plaisir que perdre craignais tant
J'ai du mal tant tant, que le coeur me fend
de voir l'amour défaite. (bis)
2
Ma douleur n'est moins grande que secrète
Mon bien perdu sans espoir je regrette
Qui me soulait l'esprit rendre content
J'ai du mal tant tant.....
3
Plus je connais l'amour sûre et parfaite
Plus me déplaît de la voir imparfaite
Si j'en ai ri j'en pleure bien autant.
J'ai du mal tant tant...
INDEX
CHOEUR DES GAMINS
1
Avec la garde montante,
Nous arrivons, nous voilà !
Sonne, trompette éclatante,
Ta ra ta ta ta ra ta ta.
Nous marchons la tête haute
Comme de petits soldats,
Marquant sans faire de faute,
Une deux, marquant le pas.
Les épaules en arrière,
Et la poitrine en dehors,
Les bras de cette manière,
Tombant tout le long du corps.
Avec la garde montante,
Nous arrivons, nous voilà,
Sonne trompette éclatante,
Ta ra ta ta ta ra ta ta.
Ta ra ta ta ra ta ta
ta ra ta ta ra ta ta ta
ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ta
Ta ra ta ta ra ta ta
ta ra ta ta ra ta ta ta
ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ta
Nous marchons la tête haute
Comme de petits soldats
Marquant sans faire de faute
Une deux, marquant le pas.
Les épaules en arrière
Et la poitrine en de-hors,
Les bras de cette manière
Tombant tout le long du corps
Nous arrivons
Nous voilà
Ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ta ta
ta ra ta ta.
2
Et la garde descendante
Rentre chez elle et s'en va
Sonne trompette éclatante
Ta ra ta ta ta ra ta ta.
Suivons-la la tête haute
Comme de petits soldats
Marquant sans faire de faute
Une deux marquant le pas.
Les épaules en arrière
Et la poitrine en dehors
Les bras de cette manière
Tombant tout le long du corps
Et la garde descendante
Rentre chez elle et s'en va
Sonne trompette éclatante
Ta ra ta ta ta ra ta ta.
Ta ra ta ta ra ta ta
ta ra ta ta ra ta ta ta
ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ta
Ta ra ta ta ra ta ta
ta ra ta ta ra ta ta ta
ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ta
Suivons-la la tête haute
Comme de petits soldats
Marquant sans faire de faute
Une deux marquant le pas.
Les épaules en arrière
Et la poitrine en dehors
Les bras de cette manière
Tombant tout le long du corps
Nous défilons, et voilà
Ta ra ta ta ra ta ta ra ta ta ta ta
ta ra ta ta.
INDEX
MIGNONNE, ALLONS VOIR SI LA ROSE
Mignonne allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée
Et son teint au vôtre pareil.
Las, las, voyez comme en peu d'espace,
Mignonne elle a dessus la place
Las, las, ses beautés laissé choir.
O, vraiment marâtre nature,
Puisque'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir.
Doncques si me croyez, Mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté.
Cueillez, cueillez votre jeunesse
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
INDEX
BARCAROLLE
Belle nuit, ô nuit d'amour, souris à
nos ivresses,
Nuit plus douce ô belle nuit d'amour.
Le temps fuit et sans retour emporte nos tendresses.
Le temps fuit, le temps fuit sans retour.
Zéphirs embrasés, versez-nous vos caresses,
Zéphirs embrasés, donnez-nous vos baisers.
vos baisers, vos baisers, Ah !
Belle nuit d'ivresse.
Belle nuit d'amour.
Souris à nos ivresses, nuit d'amour !
ô nuit d'amour ! Ah ! ah !
MARCHE ET COUPLETS DES ROIS
-La Belle Hélène-/P>
Marche
Voici les Rois de la Grèce !
Il faut que le choeur s'empresse
De les nommer, de les nommer,
De les nommer par leur nom.
Çà ! peuple faisons silence,
Çà ! peuple faisons silence,
faisons silence, silence, silence.
Voici les Rois de la Grèce !
Il faut que le choeur s'empresse
De les nommer, de les nommer,
De les nommer par leur nom.
Voici les Rois, voici les Rois de la Grèce !
Voici les Rois, voici les Rois de la Grèce !
Voici les Rois, Voici les Rois, les Rois !
Couplets des Rois
Les deux Ajax
Ces Rois remplis de vaillance,
plis de vaillance, plis de vaillance,
C'est les deux Ajax.
(Les deux, les deux Ajax)
Etalant t'avec jactance,
t'avec jactance, t'avec jactance,
Leur double thorax.
(Leur dou, double thorax)
Parmi le fracas immense
des cuivres de Sax.
Ces Rois remplis de vaillance,
plis de vaillance, plis de vaillance,
C'est les deux Ajax,
les deux, les deux Ajax.
Choeur
Ces Rois remplis de vaillance,
plis de vaillance,
c'est les deux Ajax.
Ces Rois remplis de vaillance,
plis de vaillance,
c'est les deux Ajax.
Achille
Je suis le bouillant Achille,
bouillant Achille, bouillant Achille,
Le grand Myrmidon,
(Le Myr, le Myrmidon)
Combattant un contre mille
un contre mille, un contre mille,
Grâce à mon plongeon.
(Grâce au, grâce au plongeon)
J'aurais l'esprit bien tranquille,
N'était mon talon.
Je suis le bouillant Achile,
bouillant Achille, bouillant Achille,
Le grand Myrmidon,
Le Myr, le Myrmidon.
Choeur
Voici le bouillant Achille,
Bouillant Achille,
Le grand Myrmidon !
Voici le bouillant Achille,
Bouillant Achille,
Le grand Myrmidon !
Ménélas
Je suis l'époux de la Reine,
poux de la Reine, poux de la Reine,
Le Roi Ménélas,
(Le Méné, Ménélas)
Je crains bien qu'un jour Hélène,
qu'un jour Hélène, qu'un jour Hélène,
Je le dis tout bas,
(Il dit tout, tout, tout bas)
Ne me fasse de la peine..
N'anticipons pas.
Je suis l'époux de la Reine,
poux de la Reine, poux de la Reine,
Le Roi Ménélas,
Le Méné, Ménelas.
Choeur
C'est lui l'époux de la Reine,
poux de la Reine,
le Roi Ménélas
C'est lui l'époux de la Reine,
poux de la Reine,
le Roi Ménélas
Agamemnon
Le Roi barbu qui s'avance,
bu qui s'avance, bu qui s'avance,
C'est Agamemnon !
(Aga, Agamemnon)
Et ce nom seul me dispense
seul me dispense, seul me dispense
D'en dire plus long.
(D'en di, dire plus long)
J'en ai dit assez, je pense,
en disant mon nom.
Le Roi barbu qui s'avance,
bu qui s'avance, bu qui s'avance,
C'est Agamemnon !
Aga, Agamemnon !
Choeur
Le Roi barbu qui s'avance,
bu qui s'avance,
C'est Agamemnon !
Le Roi barbu qui s'avance,
bu qui s'avance,
C'est Agamemnon !
Aga, Aga, Agamemnon !
HYMNE A LA NUIT
(version à 8 voix)
O Nuit, qu'il est profond ton silence,
Quand les étoiles d'or scintillent dans les cieux.
J'aime ton manteau radieux,
Ton calme est infini,
Ta splendeur est immense (ter)
O Nuit, toi qui fais naître les songes,
Calme le malheureux qui souffre en son réduit.
Sois compatissante pour lui,
Prolonge son sommeil,
Prends pitié de sa peine,
Dissipe la douleur,
Nuit limpide et sereine.
HYMNE A LA NUIT
(version à 4 voix)
O Nuit, viens apporter à la Terre
Le calme enchantement de ton mystère.
L'ombre qui l'escorte est si douce !
Si doux est le concert de tes voix chantant l'espérance !
Si grand est ton pouvoir, transformant tout en rêve
heureux.
2 couplet, chanté 2 fois
O Nuit, Oh! laisse encore à la Terre
Le calme enchantement de ton mystère.
L'ombre qui l'escorte est si douce !
Est-il une beauté aussi belle que le rêve ?
Est-il de vérité plus douce que l'espérance
?
AIR DU TOREADOR
Votre toast, je peux vous le rendre,
Señors, señors, car avec les soldats
Oui, les Toreros peuvent s'entendre,
Pour plaisir, pour plaisir, ils ont les combats.
Le cirque est plein, c'est jour de fête,
Le cirque est plein du haut en bas,
Les spectateurs perdent la tête,
Les spectateurs s'interpellent à grand fracas.
Apostrophes, cris et tapage
Poussés jusque à la fureur.
Car c'est la fête du courage,
C'est la fête des gens de coeur !
Allons ! en garde ! allons ! allons ! Ah !
Toréador en garde
Toréador, toréador !
Et songe bien, oui, songe en combattant,
Qu'un oeil noir te regarde
Et que l'amour t'attend,
Toréador,
L'amour, l'amour t'attend.
Tout d'un coup on fait silence,
On fait silence, Ah ! que se passe-t-il ?
Plus de cris, c'est l'instant !
Plus de cris, c'est l'instant !
Le taureau s'élance en bondissant hors du toril.
Il s'élance, il entre, il frappe,
Un cheval roule, entraînant un picador.
"Ah ! bravo ! Toro !" hurle la foule.
Le taureau va... il vient... il vient et frappe encore !
En secouant ses banderilles,
Plein de fureur il court !
Le cirque est plein de sang.
On se sauve on franchit les grilles.
C'est ton tour maintenant.
Allons ! en garde ! Allons ! Allons ! Ah !
Toréador en garde
Toréador, toréador !
Et songe bien, oui, songe en combattant,
Qu'un oeil noir te regarde
Et que l'amour t'attend,
Toréador,
L'amour, l'amour t'attend.
Toréador, l'amour, t'attend !
L'amour t'attend !
RECIT ET AIR DE
SMITHE
(La Jolie Fille de Perth)
Récit
Partout des cris de joie
et des éclats de rire !
Ah ! mon coeur attristé
souffre encor plus
que je ne saurais dire
De ces élans d'ivresse et de gaieté !
Elle est là... j'en suis sûr...
si j'osais me défendre...
Essayons... mais hélas !
Daignera-t-elle entendre ?
Air
1
A la voix
D'un amant fidèle
Ah, réponds, ma belle,
Ainsi qu'autrefois !
A ma voix
Daigne encor' paraître,
Ouvre ta fenêtre
Ainsi qu'autrefois.
Ah, parais,
Tu sais si j'admire
Ton charmant sourire,
Tes divins attraits !
De tes yeux
Qu'un rayon de flamme
Pénètre mon âme
Et m'ouvre les cieux.
2
Je t'attends,
Et vers toi, d'avance,
Mon coeur qui s'élance
Compte les instants.
Jusqu'au jour
Quand chacun sommeille,
Seul mon amour veille
Pour chanter l'amour.
A la voix
D'un amant fidèle
Ah ! réponds, ma belle,
Ainsi qu'autrefois.
A ma voix
Daigne encor' paraître,
Ouvre ta fenêtre
Ainsi qu'autrefois.
C'EST MON AMI
1
Ah ! s'il est dans votre village,
Un berger sensible et charmant
Qu'on chérisse au premier moment,
Qu'on aime ensuite davantage :
C'est mon ami, rendez-le moi ;
J'ai son amour, il a ma foi ;
J'ai son amour, il a ma foi.
2
Si, par sa voix douce et plaintive,
Il charme l'écho de vos bois,
Si les accents de son hautbois
Rendent la bergère pensive :
C'est encor lui, rendez-le moi ;
J'ai son amour, il a ma foi ;
J'ai son amour, il a ma foi.