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DOSSIER : La traduction dans les organisations internationales (Avril 1998)

 

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L’ONU au quotidien

Article de Jean-Baptiste Faure, traducteur à l'ONU (Membre AAE-ESIT).

Tous les traducteurs sont recrutés sur concours et commencent par deux années dites de stage à l'issue desquelles, s'ils donnent satisfaction, ils obtiennent un contrat permanent. Toutefois, étant donné les difficultés financières de l'ONU, cela n'est plus automatique comme avant.

Le travail comporte deux volets : la traduction de textes et la rédaction de comptes rendus de séances, surtout pendant la session de l'Assemblée générale. Les documents à traduire sont de nature très diverse (rapports sur le développement ou les droits de l'homme, textes budgétaires et administratifs, communiqués de presse...) et émanent du Secrétariat de l'Organisation comme des multiples organismes qui composent le système des Nations Unies (Programme des Nations Unies pour le développement, UNICEF, Fonds des Nations Unies pour la population...). La plupart des documents sont accompagnés de dossiers de références et sont découpés entre les traducteurs pour des raisons de délais. La qualité des textes laisse souvent à désirer et il importe de ne pas se laisser démonter par les fantaisies linguistiques de certains rédacteurs qui ne sont pas forcément anglophones, ou par le jargon "onusien".

Contrairement aux idées reçues, le rythme de travail est soutenu et nombre de textes sont urgents. En outre, les traducteurs sont amenés à travailler de nuit deux à trois semaines par an et se voient alors confier des textes à caractère plus politique, comme des lettres adressées par des représentants d'Etats Membres au Conseil de sécurité. Par ailleurs, certains traducteurs - les arabisants - et les réviseurs sont à tour de rôle sous astreinte téléphonique les week-ends, ce qui signifie qu'ils peuvent être appelés à venir travailler en cas d'urgence.

Etre traducteur à l'ONU présente plusieurs intérêts : on est en prise directe avec l'actualité, on peut changer de lieu d'affectation (même s'il est plus facile d'obtenir une mutation à Bangkok qu'à Genève !) et, pourquoi pas, se donner l'illusion de contribuer à la paix dans le monde...

© Copyright 1998 - Association des Anciens Elèves de l'Ecole Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs de l'Université de Paris - Tous droits réservés.

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