CINÉMA
1978-2004

ç 1968-1977

One, two, two, 122, rue de Provence (1978, Christian Gion) ; comédie dramatique avec Nicole Calfan, Francis Huster, HG (Jamet, le propriétaire du bordel). Résumé : Dans les années trente, un futur politicien et une prostituée ambitieuse s'éprennent l'un de l'autre ; leur amour sera éternel. Notes : ce film fut un échec critique et financier à sa sortie, malgré une somptueuse reconstitution d'époque et une excellente distribution. La composition "pleine d'ironie et de dérision" de Guybet fut très appréciée par plusieurs journalistes. La critique de Max Dumas. Le tournage.

Chaussette surprise (1978, Jean-François Davy) ; comédie dramatique avec Michel Galabru, Rufus, Bernadette Lafont, Anna Karina, HG (dans un petit rôle). Résumé : L'Hôpital en folie made in France ? Pas vraiment, puisque d'après les Fiches du cinéma, l'humour est nuancé de touches sérieuses. Le poster.

Général... nous voilà ! (1978, Jacques Besnard) ; comédie avec Philippe Ricci, Pierre Tornade, Darry Cowl, HG (Talbo). Résumé : en 1940, trois Français ont pour mission de retrouver un général italien, Talbo, dans le désert de Lybie.

Ils sont fous, ces sorciers ! (1978, Georges Lautner) ; comédie avec Jean Lefebvre (Picard), HG (Berger), Renée Saint-Cyr, Julien Guiomar, Catherine Lachens. Résumé : deux touristes en état d'ébriété urinent sur le socle d'un totem mauricien et sont victimes de son divin courroux. Ma critique : pas mauvais du tout, avec quelques scènes très drôles et des effets spéciaux excellents pour l'époque, mais beaucoup trop long. Lautner et ses vedettes ont fait beaucoup mieux. Pendant la première partie du film, Berger est insupportable : il parle et rit trop fort, se vante beaucoup, veut se montrer plus malin que tout le monde, boit trop, est misogyne... La première fois que j'ai vu le film, j'ai détesté le jeu de Guybet. En fait, son Berger est plus vrai que nature : on a tous rencontré au moins un Berger dans sa vie... hélas ! Toutefois, quand les ennuis commencent à pleuvoir sur Berger, celui-ci devient moins caricatural et plus humain, et presque attachant. Il développe même un brin de philosophie et peut dire quelque chose de profond comme : Madame, il est des circonstances où il vaut mieux être bien vu du Tout-puissant que de sa concierge. Interview de Jean Lefebvre.

Le Pion (1978, Christian Gion) ; comédie dramatique avec HG (Bertrand Barabi, dit Bergerac), Claude Jade, Claude Piéplu, Claude Dauphin et Michel Galabru. Résumé : un sous-prof de lycée (HG), peu conformiste et fou de littérature, trouve l'amour avec la mère d'un de ses élèves et la gloire avec son premier roman. Ma critique : Le conte de Cendrillon revu et adapté au goût des années 1970 par un réalisateur-scénariste à l'imagination débordante qui affirme que, à l'instar de Hitchcock, il préfère donner au public "des tranches de gâteau plutôt que des tranches de vie". Donc, un film assez naïf, un peu mièvre même par moments, mais très agréable. J'adore la scène où le Pion, en pyjama rayé, essaie de dompter un rouleau-compresseur en folie, avec une musique de corrida et tout ce papier qui pleut autour de lui... Très italien ! Dans le rôle-titre, Guybet est parfait, avec juste ce qu'il faut de tendresse et de drôlerie. En passant, la participation de Claude Dauphin et un menuetto de Beethoven apportent beaucoup de classe au film. (Remarque : À 13 ans, j'avais admiré ce film sans réserves, et j'ai été très émue en le revoyant pour la première fois depuis plus de vingt ans.) Revue de presse.

Le Gagnant (1979, Christian Gion) ; comédie avec Odile Michel, Philippe Ruggieri, Stéphane Audran, Henri Guybet (Thierry). Résumé : un jeune homme, plombier de jour et motard de soir, tombe amoureux d'une riche jeune fille qui est fiancée à l'horripilant Thierry. Ma critique : très ennuyeux, sauf quand Guybet, moulé de satin blanc, gambade sur la piste de danse avec toute la grâce d'un lapin épileptique. Il a sans doute contribué fortement à la mort du disco en France. Même Christian Gion admet que ce n'est pas sa plus belle réussite...

Le Guignolo (1979, Georges Lautner) ; comédie avec Jean-Paul Belmondo, Michel Galabru, HG (Machavoine "le plombier"). Résumé : les aventures très hautes en couleurs d'un escroc de luxe qui a en sa possession des microfilms très convoités. Ma critique : un boulevard très agréable relevé par les dialogues amusants de Michel Audiard, les cascades spectaculaires de Bébel et quelques jolies filles plus ou moins déshabillées. Guybet cabotine à mort dans le petit rôle d'un espion pas trop brillant qui passe beaucoup de temps dans une armoire... Une composition amusante.

Les Charlots en délire (1979, Alain Basnier) ; comédie avec les Charlots, HG et Charles Gérard. Ma critique : n'importe quoi... ce n'était qu'un rêve de Gérard Rinaldi ! Après un début prometteur dans une usine qui fabrique des articles destinés aux chômeurs, le film s'embourbe dans l'absurde et les gags deviennent de plus en plus rares... Une scène délicieuse pourtant, celle où Henri Guybet, en agent de recyclage pour chômeurs, "vend" une oreille musicale au Charlot moustachu. Guybet joue deux autres personnages hauts en couleur : un prêtre qui abandonne son latin en faveur de l'argot mafieux pendant les funérailles d'un truand, et un avocat aussi hilare que véreux.

Les Aventures du Guidon fûté (1979, Jean-Marie Durand) ; comédie avec Alain Ganas, Isabelle Lacamp et HG (Choukroune).

Les Givrés (1979, Alain Jaspard) ; comédie avec Charles Gérard, Sophie Daumier, HG (le loueur de skis). Résumé : des vacanciers connaissent des hauts et des bas dans une station hivernale.

Les Héros n'ont pas froid aux oreilles (1979, Charles Nemes) ; comédie avec Daniel Auteuil, Gérard Jugnot, HG (Berthier). Résumé : deux cousins qui travaillent dans la même banque partent en vacances ensemble et prennent une jeune fille en auto-stop.

Est-ce bien raisonnable ? (1980, Georges Lautner) ; comédie avec Miou-Miou, Gérard Lanvin, HG (Daniel). Résumé : Un bandit en fuite et une journaliste font connaissance...

Le Bahut va craquer ! (1980, Claude Nerval) ; Comédie dramatique avec Fanny Bastien, Anouk Ferjak, Michel Galabru, Darry Cowl, Claude Jade, Christophe Guybet, Henri Guybet (le vil, vil Pion). Résumé : des lycéens mécontents prennent quatre employés de leur école en otage. Le tout se terminera par un concert de rock improvisé. Ma critique : ce film est l'un des navets les plus ennuyeux et mal foutus que j'ai jamais eu la malchance de voir. Mal écrit, mal réalisé, mal photographié... Je plains spécialement les jeunes acteurs qui ont débuté dans ce film. Non seulement ils sont mal dirigés, mais en plus leurs rôles sont soit incolores, soit ridicules. Les pauvres mômes n'avaient décidément aucune chance... Quatrième au générique, Henri Guybet apparaît à l'écran pendant cinq savoureuses minutes. Son personnage est l'opposé complet de son célèbre Pion, si doux, si gentil et si inefficace... Ce pion-là est un tyran borné qui lit, tout en s'esclaffant bruyamment, des bandes-dessinées pendant l'étude. Les élèves sous sa garde sont très, très sages. En fait, pour le décrire, je dirais qu'il a le tempérament colérique et dominateur de Joe Dalton et l'intelligence d'Averell (il lit un Lucky Luke). Le bonhomme est une totale ordure : Méchant avec les lycéens et servile avec le proviseur... Un homme sans aucune qualité, à l'image du film.

Le Chêne d'Allouville [ Ils sont fous ces Normands ] (1980, Serge Penard) ; comédie avec Jean Lefebvre, Bernard Menez, HG (François Lecourt). Résumé : les vies tranquilles des habitants d'un village normand sont bouleversées quand un chêne treize fois centenaire est menacé par l'élargissement d'une route.

Le Cadeau (1981, Michel Lang) ; comédie avec Pierre Mondy, Clio Goldsmith, Claudia Cardinale, Rémi Laurent, Jacques François, HG (André). Résumé : les collègues d'un cadre de banque lui offrent un cadeau très, très original. Ma critique : j'ai trouvé ce film ennuyeux et très démodé. Mais, comme un ami me l'a fait remarquer, peut-être que je l'aurais trouvé beaucoup plus intéressant si le personnage de Claudia Cardinale avait reçu le cadeau ("Claudio" Goldsmith ?) au lieu de Pierre Mondy. C'est le personnage de Guybet, André, qui a l'idée "géniale" du cadeau : il est macho et porte une cravate ringarde. Un nul. Mais le courant passe pendant ses scènes avec sa petite sœur chérie, malgré des répliques assez artificielles et une post-synchro épouvantable. On sent qu'ils s'aiment beaucoup, surtout grâce au jeu chaleureux de Guybet.

Pétrole ! Pétrole ! (1981, Christian Gion) ; comédie avec Jean-Pierre Marielle, Bernard Blier, Catherine Alric, HG (Bérian), Charles Gérard. Un émir arabe retrouve sa fille, qui est comme par hasard l'épouse de Bérian, un spéculateur pétrolier qui est comme par hasard le pire ennemi du P.D.-G. d'une compagnie de fuel. De la bande dessinée sur pellicule, mais avec de vrais acteurs et de vrais explosions ! Très démodé et très con, mais avec très peu de longueurs et quelques scènes réellement drôles. C'est un vrai plaisir de voir Guybet incarner, pour une fois, un personnage intelligent et n'étant pas tout à fait dépourvu de charme.

Pourquoi pas nous ? (1981, Michel Berny) ; comédie avec Aldo Maccione, Dominique Lavanant, HG (Raymond). Résumé : un catcheur et une libraire disgraciés par la nature s'éprennent l'un de l'autre. Pas mauvais du tout, mais à 80 minutes, c'est encore, surtout à cause de la fadeur de la mise en scène, un peu trop long... Dans le rôle du sympathique beau-frère de la libraire, un flic (encore un !) de province, Guybet est tout à fait convaincant.

Le Corbillard de Jules (1981, Serge Penard) ; comédie avec Aldo Maccione, Francis Perrin, HG (Cdt Robert). Résumé : les aventures débridées, en 1944, de deux soldats qui ramènent le cadavre de leur meilleur ami dans sa ville natale. Je ne peux pas faire la critique de ce film : la copie en ma possession est trop usée pour être encore regardable dans toute sa longueur. Je n'ai donc regardé que la courte apparence de M. Guybet, très digne et très imposant dans le rôle d'un officier.

Les Matous sont romantiques (1981, Sotha) ; comédie avec HG (Roger I), Philippe Manesse, Patrice Minet, Odette Laurent, Patrick Dewaere (dans un petit rôle). Résumé : Trois Jeanne, trois Roger et d'innombrables quiproquos. Une page sur le film.

Le Jour se lève et les conneries commencent (1981, Claude Mulot) ; comédie avec Johnny Halliday, Maurice Risch, HG (M. Georges). Résumé : Trois sybarites amoraux font de gros efforts afin de pouvoir vivre sans travailler ; l'un d'eux vit aux crochets de sa petite amie dont le patron (HG) est secrètement amoureux.

Les Diplômés du dernier rang (1982, Christian Gion) ; comédie avec Michel Galabru, Philippe Manesse, Patrice Minet, Patrick Bruel, HG (l'avocat). Des étudiants commettent une foule d'actes qui se veulent désopilants et donnent le coup de grâce à l'humour "tarte à la crème". Ma critique : ce long-métrage est encore plus mauvais que Le Bahut... le scénario est décousu, l'histoire idiote et les gags tombent tous à plat. Le cabotinage désespéré des comédiens fait pitié. Ils ont beau se démener, ils n'arrivent pas à sauver ce film de la nullité totale. Néanmoins, on assiste à une autre petite composition savoureuse de la part de Guybet... J'étais en train de m'assoupir quand il est apparu pour la première fois à l'écran, soit au bout d'une heure. Il incarne un avocat assez véreux mais très sympathique. Il ne faut pas manquer sa plaidoirie, qui, si courte soit-elle, constitue le clou du film : une paire de fesses en caoutchouc à la main, il défend des jeunes qui ont montré leur derrière à des automobilistes. On le voit plus tard dans trois scènes moins drôles, pour un total de moins de cinq minutes. Note : ce film a été un grand succès commercial à sa sortie.

Ça va faire mal (1982, Jean-François Davy) ; comédie avec HG (Vladimir, l'Ed Wood du cinéma d'art et d'essai français), Bernard Menez, Daniel Ceccaldi, Patrice Minet. Résumé : Les tribulations d'un petit producteur de films qui entreprend la fabrication d'un film X pour renflouer son compte en banque. Ma critique : un produit très typique de la franchouille sauvé de la banalité par une mise en scène très dynamique et le jeu pétillant des comédiens. Aussi psychotronique qu'amusant.

Sandy (1982, Michel Nerval) ; comédie avec Sandy Stevenson, Gary Moss, Michel Galabru, HG (François). Résumé : cinq jeunes rêvent de devenir des stars du rock. Ma critique : prévisible et lugubre avec une interprétation d'ensemble très inégale. Le jeu de Guybet, dans le rôle d'un sympathique animateur de radio, balance entre un naturel chaleureux quand il est seul avec un jeune et l'outrance quand il est avec les "vieux" (Galabru et Robert Castel).

On n'est pas sorti de l'auberge (1982, Max Pécas) ; vaudeville érotico-mocheton avec Jean Lefebvre, Bernadette Lafont, Georges Beller, Corinne Lahaye, HG (le mari jaloux), Katia Tchenko (sa femme). Résumé : Félix et Geneviève ne reculent devant aucun moyen pour vendre leur auberge, haut-lieu des amours illicites de la région... Ma critique : un pur produit de la franchouille, mais en beaucoup plus classique et ennuyeux que Ça va faire mal, malgré le talent des comédiens et quelques bonnes idées. Le personnage de Guybet est 100% caricatural, et son jeu est à la hauteur du rôle... à la fois frénétique et très outré. Un copain a adoré son numéro, le seul moment mémorable du film d'après lui. Note: Katia Tchenko a dit que Pécas laissait les comédiens à eux-mêmes : "On faisait un peu n'importe quoi."

Le Cow-boy (1984, Georges Lautner) ; comédie avec Aldo Maccione, Renée Saint-Cyr, HG (Brigadier Lavalle). Résumé : un inspecteur de police niçois, aussi batailleur que téméraire, est envoyé à Paris pour une mission extrêmement périlleuse.

Canicule [ Dog Day ] (1984, Yves Boisset) ; drame avec Lee Marvin, Miou-Miou, HG (le policier Marceau). Résumé : un bandit en fuite se réfugie dans une ferme peuplée de tarés dangereux et de Miou-Miou. Ma critique : du grand guignol noyé dans le jus de tomate. J'ai détesté cet ersatz indigeste d'un film de Peckinpah, mais plusieurs des scènes ne s'effaceront pas de ma mémoire de sitôt. Avec de très bons comédiens, une belle photo, quelques bonnes répliques de Michel Audiard et une musique insupportable de Francis Lai... Je suppose que la présence de Guybet dans ce film devait être une plaisanterie dès le départ. Néanmoins, l'interprétation de Guybet, dans le rôle du gendarme si doux et un peu con, est naturelle et nuancée pendant l'inénarrable scène avec l'ogresse-nymphomane. Surtout quand son supérieur "l'abandonne" après lui avoir souhaité une "bonne bourre" avec "la dingue" par radio : son visage, sans tic ni grimace, est alors une toile qui représente tout un monde d'émotion... J'ai vraiment eu mal pour le pauvre homme. Plus tard dans le film, "Marceau" devient carrément ridicule et sa mort ne surprendra personne.

À nous les garçons! (1984, Michel Lang); Comédie dramatique très "eighties" avec Sophie Carle, Valérie Allain, Roland Giraud, Henri Guybet (Georges), Amélie Prévost (sa femme). Résumé : deux adolescentes, très différentes mais copines tout de même, sont amoureuses du même garçon. Leurs parents ont eux aussi leurs problèmes de couple : par exemple, le père de Véronique est convaincu que sa femme le trompe avec le père de Stéphanie... Ma critique : une excellente surprise. Je m'attendais à un truc infect du genre Le Bahut va craquer et j'ai eu droit à un film plutôt agréable, bien que très daté et artificiel. Le scénario est léger, mais divertissant, et, sans faire des étincelles, la plupart des comédiens se débrouillent plutôt bien avec leurs personnages stéréotypés. Pour sa part, Guybet, dans le rôle du mari jaloux, livre une performance assez caricaturale. Son personnage est là pour faire rire, et Guybet remplit son mandat avec beaucoup d'efficacité (notamment durant la scène du dîner entre le cocu, sa femme et son amant; les comédiens se renvoient alors la balle de façon très réjouissante). Néanmoins, j'aurais aimé que "Georges" soit moins con et joué avec un peu plus de subtilité.

Club de rencontres (1986, Michel Lang) ; Comédie grivoise avec Francis Perrin, Jean-Paul Comart, Valérie Allain, Isabelle Mergault, Henri Guybet (le flic de la mondaine). Résumé : deux vieux copains sont pris dans des imbroglios et des quiproquos sentimentaux ou sexuels. Ma critique : Que dire d'un film aussi démodé dans lequel la plupart des gags tombent à plat ? Qu'il est bien réalisé et que les acteurs se débrouillent plutôt bien ? Il faut le regarder comme un paléonthologue contemple un fossile préhistorique : comme la relique d'une espèce disparue. Là réside tout son intérêt. On ne peux guère affirmer qu'Henri Guybet brille dans le rôle d'un flic de la mondaine aussi stupide et grimaçant que cinq Keystone Kops réunis. C'est affligeant à voir. Heureusement qu'il n'a fait que deux autres films avec Michel Lang, qui semble avoir une aptitude à tirer le pire de ce talentueux acteur (voir À nous les garçons). Une confession : j'ai revu la partie du film avec Guybet récemment et j'ai trouvé son cabotinage très drôle... Je suis vraiment trop "girouette" pour être une critique digne de ce nom!

Le Provincial (1990, Christian Gion) ; comédie avec Michel Galabru. Henri Guybet est-il seulement dans ce film ? Seul un site dédié à Francis Lai le dit...

La Braconne (1993 ou 1996, Serge Pénard) ; comédie dramatique avec Francis Perrin, HG (André), Maurice Baquet, Guinal Barthélémy. Résumé trouvé sur le site d'Espace TV : Un village dans la région du Pays d'Auge, près de Livarot. La seconde guerre mondiale est terminée et la vie reprend son cours. Jean a été confié à ses grands-parents. L'enfant est le neveu de deux oncles ennemis: André (Guybet), intello bidon, maire du village, et Arthur, son opposé, marginal, trousseur de filles et braconnier de haute volée. D'instinct, Jean est attiré par Arthur qui l'initie à la braconne, avec ses astuces, ses techniques et, surtout, la connaissance quasi charnelle du terrain. André n'a qu'une idée en tête: faire inculper son frère et tous les moyens sont bons! Mais Arthur donne bien le change! … Note : cette adaptation du roman de Jean-Claude Ponçon est probablement un téléfilm.

Comment devenir cinéaste sans se prendre la tête (1995, Jacques Rozier) ; court-métrage vidéo avec Jean-Christophe Averty, HG (le père), Marie Lenoir.

Toy Story (1995). HG (voix de Rex). Le très talentueux Wallace Shawn prêtait sa voix à ce personnage dans la version originale.

A Bug's Life (1998). HG (voix de Plouc). Richard Kind prêtait sa voix à ce personnage dans la version originale.

Toy Story 2 (1999). Voir Toy Story.

Chicken Run (2000). La version française met en vedette les voix de Gérard Depardieu, Valérie Lemercier et HG (le fermier). C'est Tony Haygarth qui prête sa voix à Mr. Tweedy dans la version originale. Note : en passant, les experts du doublage québécois ont beau jurer que le film n'a JAMAIS été doublé au Québec, on n'entend pas Depardieu et Cie dans la version disponible au Québec. Par ailleurs, le Mr. Tweedy québécois ne jure que par les poires alors que son jumeau français préfère les pommes...

En bas de l'affiche (2000). Court-métrage de Jean-Yves Ramage avec William Dreyfus, Pierre Chevalier, HG (un acteur). Des comédiens au chômage se servent de leurs dons de façon originale pour gagner leur vie. Sympathique et amusant. Guybet y incarne un personnage taillé sur mesure pour lui, soit celui du comparse pas trop malin. On peut voir ce film sur ce site.

Monsters, Inc. (2001). HG prête sa voix au Yéti (John Ratzenberger dans la v.o.) dans la version française de cette production Pixar/Disney.

Ah! si j'étais riche (2002, Gérard Bitton et Michel Munz). Comédie avec Jean-Pierre Darroussin, Valeria Bruni Tadeschi, Richard Berry, Darry Cowl, Henri Guybet (Monsieur Brun). Résumé: un homme gagne quelques millions à la loterie.

Art'n Acte Production (2003). Avec Roger Hanin, HG, Robert Lamoureux, Tonton David. Des quiproquos pendant la remise de récompenses genre "César" ? Le tournage s'est déroulé vers la fin du mois d'octobre 2001 à Paris.

La ronde des Flandres (2004, André Chandelle). Téléfilm avec Jean-Yves Berteloot, Claire Nebout et Henri Guybet (Milou).

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Avec Jean Lefebvre
dans Le Chêne d'Allouville



















































Avec Jean Lefebvre
Ils sont fous, ces sorciers !

Jean Lefebvre

Son père voulait qu'il soit pharmacien, il rêvait d'une carrière de chanteur lyrique... C'est René Simon qui l'a convaincu de devenir comédien au milieu des années quarante. Après des années de galère à jouer les seconds et les troisièmes couteaux au cinéma, Jean Lefebvre devient enfin une star à part entière au début des années 1970. Il tournera en tout dans une bonne douzaine de comédies avec Henri Guybet. En 2002, il faisait encore des tournées théâtrales... à 83 ans!
Jean Lefebvre a rejoint le paradis des acteurs, où on lui donne sans doute des grands rôles dramatiques à jouer, le 8 juillet 2004. Reposez en paix, mais pas trop, monsieur Lefebvre, avec les autres tontons flingueurs!

Georges Lautner

Le fils de Renée Saint-Cyr avoue qu'il est un grand timide. Puisque rencontrer de nouveaux comédiens lui fait un peu peur, cet homme chaleureux préfère travailler avec des gens qu'il connaît bien, comme Henri Guybet qu'il dirigera une bonne dizaine de fois.

Le caméléon de Gion


Proprio d'un bordel de luxe
dans One Two Two...


Prof-auxiliaire romantique
et écrivain prometteur
dans Le Pion avec Claude Jade


Fiancé de cauchemar
et prodige du disco
dans Le Gagnant


Businessman rusé, mais sympa,
et beau-fils d'émir
dans Pétrole ! Pétrole !

Christian Gion

Entre 1975 et 1985, ce réalisateur et scénariste, né à Lourdes en 1937, a fait des miracles au box-office français avec ses comédies... En 1978, Christian Gion confie le rôle du patron du célèbre One Two Two à Henri Guybet qui est son acteur préféré depuis les premiers jours du Café de la Gare. La même année, avec Le Pion, Gion donne la vedette à Guybet avec un personnage qu'il lui a écrit sur mesure. Le film sera un grand succès commercial. Par la suite, Gion dirigera Guybet trois autres fois, notamment dans Pétrole ! Pétrole !

Christophe Guybet

Pour le tournage du Pion, Henri Guybet, fou de trac à l'idée de tourner avec des enfants, a fait mettre son fils Christophe dans la classe : "Ainsi, si ses copains se moquent de moi, je serai prévenu tout de suite. Un adulte, on sait comment il réagit, mais les enfants, c'est imprévisible !" Christophe Guybet est aujourd'hui un comédien et un humoriste en pleine ascension.


Le curé
dans Les Charlots en délire

Les Charlots

En 1970, ce groupe de cinq jeunes musiciens fait ses débuts au cinéma dans La Grande Java aux côtés de Francis Blanche. Spécialistes de la ritournelle parodique, les Charlots sont déjà très connus grâce à des tubes comme Berry Blues et Paulette, la reine des paupiettes. En 1979, dans Les Charlots en délire, le groupe n'est plus qu'un trio composé de Jean Sarrus, Gérard Rinaldi et Gérard Filipelli. En offrant à Henri Guybet l'occasion d'incarner trois personnages différents dans un même film, on lui permettait de démontrer toute sa virtuosité pour la composition comique.

Bernard Menez

Doué d'une voix et d'une dégaine imparables, cet ex-prof de maths, né en 1944, devient une star du cinéma comique français avec Pleure pas la bouche pleine en 1974. La même année, il joue le rôle de l'accessoiriste dans La Nuit américaine de Truffaut. En 1975, il tourne dans ce qui demeure l'une des meilleures comédies de l'époque, Dracula père et fils, aux côtés de Christopher Lee. L'année précédente, il avait donné la réplique au vieil ami de Mr. Lee, Peter Cushing, dans La Grande Trouille. Malheureusement, le film est un navet qui ne fait rire que les ennemis de son réalisateur. En 1986, il brille dans Maine Océan de Jacques Rozier. M. Menez a aussi réalisé un film, Les Petites têtes (1982). Après une carrière de chanteur humoristique qui a donné quelques tubes au palmarès français et une apparition remarquée dans Les Autres filles en 2000, M. Menez aimerait maintenant faire une carrière de politicien. En attendant d'être élu à l'Assemblée nationale en tant que député du XVème arrondissement, il fait des tournées théâtrales et continue son retour au cinéma. Bernard Menez et Henri Guybet ont tourné dans trois films ensemble, notamment dans Le Chêne d'Allouville et Ça va faire mal que M. Menez décrira des années plus tard comme étant l'un des pires films de sa carrière.
Son site officiel

Serge Penard

Le réalisateur du Chêne d'Allouville et du Corbillard de Jules a abandonné le cinéma. Depuis quelques années, il produit des tournées théâtrales.

Aldo Maccione

Il faudra attendre Pourquoi pas nous en 1981 pour voir les "deux Tassin" sur le même écran. Le Cowboy suivra en 1984. Maccione a déjà une longue carrière de chanteur et d'humoriste derrière lui lorsque Claude Lelouch lui donne l'un des rôles principaux dans L'Aventure c'est l'aventure en 1972. Sa démarche, qu'un très cruel critique a comparée à celle d'un "canard tétraplégique", et son accent italien prononcé font de lui un personnage très original. Après le premier film de La Septième Compagnie en 1973 (Jean Lefebvre raconte dans ses mémoires qu'il arrivait à Aldo, malade de trac, de s'éclipser avant le tournage d'une scène), il continue sur sa lancée et devient l'une des plus grandes stars du cinéma comique français. Au milieu des années 80, sa popularité, à l'instar de celle de la comédie bien franchouillarde, est sur son déclin. Après 1989, il disparaît tout à fait du cinéma français... En 1998, on l'a revu avec plaisir dans La Femme de chambre du Titanic.


Jaloux !

Max Pécas

Eh oui ! Henri Guybet a tourné avec le pape de la série B française. On n'est pas sorti de l'auberge, la plus grosse production de Pécas à ce jour, jouit d'une bonne distribution et d'un scénario avec une "vraie" histoire et quelques scènes vraiment drôles si on apprécie les "vaudevilles polissons à l'ancienne ". Mais, oh ! surprise ! malgré tous les efforts de Max et tout l'argent dépensé en cachets de stars, le film fait un flop au box-office français et ne sera jamais vendu à l'étranger. Grâce aux rediffusions fréquentes de ses films, monsieur Pécas profite aujourd'hui d'une retraite dorée et joue beaucoup au tennis... P.S.: Max Pécas est décédé en février 2003.
Max Pécas Spirit


Une tourte aux pommes
ou une tourte au poulet ?

Une expression typique
de Mr. Tweedy
Chicken Run (2000)

Doublage

M. Guybet est de plus en plus en demande dans le domaine du doublage. Sa voix qu'il peut transformer à souhait et son grand talent comique font de lui le "voice actor" idéal. Vraiment, les compagnies de doublage seraient bien bêtes de se passer de ses services !


Dans le court-métrage
En bas de l'affiche (2000)

Mes films préférés

L'Amour c'est gai,
l'amour c'est triste
Le Retour du grand blond
Les Aventures de Rabbi Jacob
L'An 01
Les Mariés de l'an II
Chicken Run

Trois bons films

Flic Story
On aura tout vu
Le Guignolo

Inclassable

Themroc

Pas mal

Pourquoi pas nous ?
À nous les garçons !
Ils sont fous, ces sorciers !

Mes plaisirs nostalgiques

Le Pion
On a retrouvé la 7ème Compagnie

Mon plaisir coupable

Pétrole ! Pétrole !

Mon plaisir très coupable

Ça va faire mal !

Les films les plus ringards

Club de rencontres
On n'est pas sorti de l'auberge

Les plus ennuyeux

Le Gagnant
Sandy
Le Cadeau

Les navets des navets

Les Diplômés du dernier rang
Le Bahut va craquer


ç 1968-1977

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